Née en 1973, vit et travaille à Paris.  

Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles. Diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-La-Villette. 

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Estelle Lagarde est représentée par l’agence révélateur depuis 2010, et collabore depuis 2022 avec Selma Zarhloul, galerie La Volante (Paris, Arles), depuis 2012 avec Mathilde Hatzenberger, MHGallery (Bruxelles) et Frédéric Croizer, galerie Radial Art Contemporain (Strasbourg), depuis 2008 avec Constance Lequesne, Little Big Galerie (Paris). 

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Estelle Lagarde découvre la photographie durant ses études d’architecture en s’initiant aux bases techniques et artistiques du médium. Architecte DPLG1 en 2000, elle décide de se réorienter et de poursuivre ses recherches photographiques. Lors de rencontres avec des personnalités du milieu de la photographie : elle reçoit de vifs encouragements de la part de l’agence VU et de Gilles Mora. En 2004, la mort de l’homme qu’elle aime provoque un bouleversement qui la conduit à un réinvestissement obsessionnel de bâtiments voués à la démolition.

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Au fil des mois qui suivent, ses photographies sont exposées en salons, en festivals, puis en galeries, et sont publiées par la presse3 Lauréate des soutiens à la création de la fondation E-C-Art Pomaret deux années consécutives, Estelle Lagarde explore le grand format avec l’acquisition d’une chambre 4x5” et s’associe à des tireurs renommés. Le travail évolue au fil de ses rencontres avec des lieux, le plus souvent atypiques, lesquels lui inspirent diverses créations : "Dame des songes", "Contes sauvages", "L’auberge", "Au château"… 

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En 2008, l’annonce d’un cancer du sein, la conduit à la réalisation d’un journal de textes et de photographies relatant cette expérience. La traversée imprévue, adénocarcinome5, est présentée à l’occasion d’expositions6 mais aussi de tables rondes7 et d’interviews8. Lauréate de la bourse d’aide à la création du département de l’Ain en 2017, Estelle Lagarde expose la série De anima lapidum, L’Âme des pierres, au Monastère Royal de Brou à Bourg-en-Bresse avec le soutien du Centre des Monuments Nationaux. Certaines de ses photographies intègrent la collection du musée. La même année, les séries Lundi matin et Maison d’arrêt, seront présentées dans le cadre du Mois de La Photographie du Grand Paris9 organisé par la MEP. En 2021, la maison de la Photographie Robert Doisneau l’invite à une exposition Hors les murs en partenariat avec le théâtre de Cachan. 

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Parallèlement à ses collaborations avec des lieux institutionnels, son travail photographique est présenté dans des galeries en France comme à l’étranger (Belgique, Allemagne, Japon, Chili,…) et ses photographies intègrent des collections privées et publiques. 

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Son dernier ouvrage, Hélène dévoile une autre histoire de photographie et d’amitié avec la rencontre dans le métro d’une jeune personne qui deviendra son modèle, puis son amie, avant de décéder le 13 novembre 2015 au Bataclan.